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Carnets de voyage
13 septembre 2006

VENDREDI 12

Le temps passe trop vite. Tellement d'endroits où nous souhaiterions aller, de choses que nous voudrions voir, et il ne nous reste que deux jours.

Nous commençons la journée, comme à l'accoutumée maintenant, par un copieux petit déjeuner puis la plage.

Là, je me laisse convaincre par un massage. Je ne le regrette pas. Douceur des mains de Lily, chaleur du soleil. Un moment inoubliable de pure détente où le délassement s'allie au plaisir des sens. En même temps, Cathy dessine des fleurs sur les ongles de mes mains tandis qu'une troisième balinaise en fait autant à mes ongles de pieds. Le résultat me ravit. Pendant ce temps, moi je les regarde. Incroyable, au milieu de cette plage de sable très fin trois jeunes balinaises couvertes jusqu’à la tête pour se protéger du soleil massent Christine à moitié nue qui n'est plus qu’une poupée volontaire qui se délecte de ces doigts certainement efficaces et peut-être même sensuels. Le paradis. (Combien de fois avons-nous employé ce mot de Paradis?)

Comme ce soir, nous souhaitons assister au coucher de soleil sur l’océan, spectacle inoubliable paraît-il auquel nous n'avons pas encore pu assister, rentrant toujours trop tard, nous avons décidé de ne pas trop nous éloigner de Legian. Aussi, nous nous dirigeons vers ULUWATU qui se trouve dans la péninsule au sud de BALI.

hommes_balinaisLe temple est bâti à l'extrémité d'une falaise qui domine l'océan d'une hauteur de 200 mètres. Le spectacle est grandiose, extraordinaire. Nous nous penchons au bord du parapet qui entoure le temple pour admirer l'océan. Les vagues, énormes rouleaux, battent inlassablement le bas de la falaise dans un poudroiement de bleu, de vert et de blanc. La chaleur est intense presque insoutenable et nous nous protégeons du soleil avec nos sarongs. Dans le parc bien évidemment des singes à qui nous donnons des cacahuètes. Un, plus malin que les autres, profite d'un moment d'inattention de ma part pour me prendre avec une dextérité qui me stupéfie, le sac entier de cacahuètes et me nargue ensuite semblant me dire, tandis qu'il les déguste avec délectation, "je t'ai bien eu!".

Nous prenons ensuite la direction de SANUR où, bien que ce soit à proximité de Legian, nous ne sommes pas encore allés non plus. Notre route longe la côte bordée de petits villages de pêcheurs. Les embarcations nous semblent incroyablement petites pour affronter la force de l'océan. Au loin, l'aéroport d'où décollent un derrière l'autre les avions. Le passé et le présent mélangés dans un même spectacle. Contraste qui est BALI même.

En revenant de SANUR, nous nous faisons une nouvelle fois arrêter par la police. Cette fois, il semble que nous ne nous soyons pas arrêtés suffisamment avant le feu. Après négociations, l'amende que nous devons payer est fixée à 10.000 roupies. C'est cela BALI aussi!

Heureusement, nous arrivons à l'hôtel suffisamment tôt avant le coucher du soleil et avons le temps de nous baigner. En définitive, nous ne verrons pas vraiment le soleil se coucher pour cause de nuages au moment propice. Tant pis, ce sera pour demain. Nous avons tout de même le plaisir d'admirer les évolutions des surfeurs qui s'en donnent à coeur joie dans les rouleaux les survolant et jouant avec.

Nous voulions, ce soir, faire des achats dans les magasins de LEGIAN. Cela aussi est partie remise à demain à cause d'une panne d'électricité qui a contraint les magasins à s'éclairer avec des bougies. Il va sans dire qu'on n'y voit pas grand-chose. Cela n'a pas l'air d'émouvoir outre mesure les balinais qui continuent à vaquer à leurs occupations en habitués de la chose. Notre repas de ce soir a donc eu lieu aux chandelles ajoutant à l'ambiance une note d'irréalité et de féerie. De retour à l'hôtel, longue conversation avec notre ami balinais à la réception qui s'initie aux mystères de la langue française et à qui nous servons de professeurs. Nous lui avons d'ailleurs laissé, à sa demande, notre adresse en France pour qu'il nous écrive. La surprise serait de le voir un jour débarquer à Marseille! Je ne pense pas que nous en serions vraiment mécontents à vrai dire. D'autant qu'il est, selon les termes d'Alexandre, très beau.

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