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Carnets de voyage
13 septembre 2006

MERCREDI 10

Un petit déjeuner matinal, car nous avons projeté une nouvelle visite vers UBUD où se regroupent les différents artisanats balinais.

Un peu de piscine tout de même et nous partons pour une journée consacrée à la découverte d’une partie de la culture balinaise, Ubud étant un point central des différents métiers d’art. La soirée terminera par un spectacle de LEGONG et BARONG. Puisqu'il y a artisanat, il y a achat... Penser aux enfants également. Justement sur la route d'UBUD, petites boutiques pleines de mobiles colorés et tournoyants de poissons, oiseaux. A eux tous ensemble ils valent la vitrine bien décorée d'un grand magasin. Chatoiement de couleurs virevoltantes dans le soleil. Une superbe forêt de perroquets, en dialecte local des galati, nous charme. Ce sera pour Camille. Plus loin une guirlande de singes en bois qui de main en main forment une élégante liane. Inutile de dire que Vincent sera ravi. Plus loin encore un couple de perroquets aux couleurs éclatantes sur fond de forêt vert émeraude se pavane sur un magnifique dessus de lit. Nous l'achetons. Pour Camille ou peut-être Vincent. Nous verrons bien!

offrandesArrivés à UBUD où nous avons droit à notre première averse tropicale, après avoir réservé nos places pour le spectacle du soir, direction le PURI GOA AJAH, la grotte de l'éléphant. Au passage, un carillon éolien à la résonance agréable, vient à point pour combler une envie de ma compagne. Entre deux marchandages, nous glanons toujours quelques informations sur les moeurs et la culture balinaises. Les boutiquiers sont toujours friands de conversation. Nous aussi...

La grotte de l'éléphant, magnifique sculpture taillée dans le roc est bien sûr gigantesque. Une fois de plus c’est une enceinte sacrée et nous revêtons nos sarongs.

18 heures. Un petit restaurant intime avec jardin d'eau intérieur, nous fait découvrir de nouveaux plats auxquels nous n'avions pas encoure goûtés: l'URAP et le SATAY. Délicieux, surtout le riz à la purée de cacahuètes.

19 heures 30, le spectacle va commencer. Les musiciens en sarong noir et pourpre s'avancent. Des gamelans, des tambours, de grosses cymbales. Le spectacle sera de toute beauté, haut en couleurs et en costumes. Plein de vigueur et de finesse. Plein de fureur et malignité. Nous nous émerveillons, nous rions. Nous sommes sous le charme de ces histoires qui racontent la vie, le combat éternel du bien contre le mal, qui nous disent que ces légendes font partie intégrante de la vie balinaise.

Christine par exemple m'informe que les petites danseuses qui ont entre 8 et 10 ans resteront marquées à jamais de ce statut de danseuses de LEGONG.

21 Heures, dans la nuit striée par les balinais qui remontent dans les campagnes, nous rejoignons LEGIAN.

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