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Carnets de voyage
15 septembre 2006

SAMEDI 25

San_Francisco_5

Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Les valises ne veulent pas se fermer. L’espace américain que nous emportons serait-il trop grand  pour nos valises européennes?  Une dernière visite au fisherman wharf pour respirer l’air de la liberté et pour prendre, au retour, le marchepied d’un cable, nous mettra en péril. Si prendre celui-ci est un plaisir aussi bien qu’une obligation, il ne faut pas être trop regardant sur l’horaire. Lufthansa airlines, par contre, n’attend pas. Petit moment de panique et arrivée par le bus et à bout de souffle à l’hôtel où nous attendent nos bagages. Qu’à cela ne tienne, le taxi, à notre grande impatience, tarde lui aussi et nous commençons à douter de la compétence de l’organisation américaine. Nos craintes s’envoleront quand le taxi nous déposera non pas à l’aéroport mais directement au comptoir de la compagnie allemande.

En moins d’une heure, nous sommes passés d’une ville où nous avons séjourné trois jours et qui nous marquera certainement, à une salle anonyme de transit pour un autre point de chute qui sera Munich et où nous passerons quelques heures.

La féerie du voyage reste intacte car la transition est rapide. Magie des transports aériens. Magie des aéroports qui, chaque fois, nous fait rêver quand on voit défiler sur les tableaux de départ et d’arrivée le nom de villes du monde entier.

L’ouest américain accompagne désormais, dans notre environnement décoratif, notre quotidien. Statuette, grains de sable, journaux, baskets ... sans oublier un magnifique mur dans notre nouvelle bibliothèque qui nous renvoie la vision des splendides paysages que nous avons traversés. Des petits objets qui ont presque une odeur, en tout cas qui font revivre un ou plusieurs de nos sens. On appelle cela : souvenirs, gifts. C’est plus que cela. Ils nous aident à découvrir et à aimer les lieux où nous nous trouvions et leur présence, ici, le fait qu’on les ait choisis, font qu’ils ne sont pas que des « souvenirs », vocabulaire surgi du passé, mais qu’ils nous parleront encore longtemps.

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