Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Carnets de voyage
15 septembre 2006

DIMANCHE 12

Réveil assez tôt pour tout le monde, d’ailleurs personne n’a le choix et c’est merveilleux. C’est le début d’un voyage non stop et chaque heure américaine devra, on peut le dire,  être, comme le taux de change, multipliée par six.

The big sun est au rendez-vous. On se prépare rapidement, impatients de partir à la découverte de cette ville qui fait tant rêver Camille et Vincent. Etre à Los Angeles, c’est vraiment « le cœur ». Nous repartons vers Beverly Hills, incontournable. Au passage, sur un boulevard, petit arrêt déjeuner dans un coffee shop, pour déguster des donuts, fameux diront les enfants, accompagnés de chocolats chauds recouverts de chantilly et, pour moi, du café insipide,  comme seuls les américains savent le faire. La journée commence bien...

limousineRodéo Drive est devant nous. Les limousines, les luxueux magasins aux vitrines chics, les noms prestigieux, nous renseignent vite sur le style de clientèle qui fréquente ces lieux. Un peu plus loin, de larges avenues bordées de cocotiers s’enfonçant  vers de superbes propriétés nous le confirment. Nous atteignons Hollywood. Un petit arrêt sur Sunset Bd puis sur Hollywood Bd. sont indispensables, car la vision que nous avons d’une partie de la ville  depuis les très larges avenues, est assez impressionnante Nous continuons notre route.

Universal studio sera le moment important de la journée. Patrie du cinéma, Hollywood et ses producteurs ne pouvaient que glorifier le 7° art et tout ce qui l’accompagne. The black lot tram nous fait pénétrer dans le monde du cinéma. Nous traversons les studios  où ont été et sont tournés tous les grands succès américains, nous découvrons les décors. Des villes entières reconstituées : le New-York du début du siècle, Paris bien sûr. Plus loin, nous passons devant la maison de Psychose, puis nous atteignons le pont de la rivière Kway  qui, lorsque nous le traverserons, va s’écrouler sous les roues de notre tram. Assez impressionnant. Mais ce n’est rien. Nous pénétrons dans le métro de San Francisco où nous avons droit à la reconstitution d’un tremblement de terre : camion qui dégringole sur nous, explosions, inondation. Le grand jeu qui nous laisse complètement ébahis. Plus loin encore la ville d’Amityville et son célèbre requin qui surgit devant nous gueule ouverte prêt à nous déchiqueter. Et puis aussi, King Kong, l’éruption du volcan de Vulcano. Mille choses extraordinaires qui nous montrent que vraiment nous sommes au pays des effets spéciaux.

Les attractions, elles aussi, ne nous décevront pas. Sensations garanties, émotions fortes. Emerveillement. Douche obligatoire dans Jurrassik Park, cheveux quasi roussis dans Back Kraft, vertige dans la course effrénée que nous faisons dans la voiture de Retour vers le futur. La journée sera couronnée en beauté par Water World. Un spectacle inoubliable qui nous plonge au cœur même du film que nous avons vu au cinéma. Rien n’a été oublié. Les décors représentent une forteresse en plein océan. Hydravion, scooters des mers, harnachements de cuir des personnages aux mines patibulaires, explosions spectaculaires, sans oublier le héros qui surgit de nulle part, tout est là. 

Los_AngelesMais la journée n’est pas finie. Il est à peine 4 heures et le soleil est encore haut dans le ciel. Un bref passage dans Down Town, le quartier des affaires quasi désert en cette fin d’après-midi de dimanche, pour admirer les vertigineux grattes ciel, magnifiques sentinelles de verre et d’acier du « money style of life »,. Quand on les regarde comme cela, la tête renversée à en perdre l’équilibre, on se demande s'il y a une entrée. Peut-être seulement pour les initiés. Tout est fermé. Les larges avenues sont désertes. Atmosphère un peu étrange. Un peu angoissante aussi. Ce lieu est fait pour le bruit, le mouvement, l’effervescence. Pas pour le silence. Nous plongeons vers le sud-ouest, direction le Pacifique et les plages de Santa Monica et de Venice. Beaucoup plus charmant même s’il y a aussi beaucoup plus de monde. L’océan est devant nous, immense masse dorée par le soleil couchant. Sur les très longues et très larges plages qui s’étendent jusqu’au bout de l’horizon l’américain si libre dans son esprit s’exprime à sa façon, bicyclette, rollers, promeneurs, joggeurs.... En parlant d’horizon on peut ajouter avec bonheur que de l’autre côté c’est-à-dire en face, se trouve l’Indonésie, autre pays, autre continent de rêve qui nous est cher au cœur. Avec les States,  nous repousserons toujours un peu plus loin les distances C’est l’endroit roi pour laisser passer ses angoisses et faire courir son imagination . Le Pacifique aidant et la brise marine, sa complice, cela peut aussi faire tourner la terre. Nous sommes en Californie, pays du rêve, pays de l’Eldorado.

Une grande journée qui s’achève. Nous sommes repus d’images et de fatigue.

Los_Angeles_Santa_Monica

Publicité
Publicité
Commentaires
Carnets de voyage
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité