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Carnets de voyage
13 septembre 2006

SAMEDI 6

Effectivement difficile de circuler. Nous en faisons l'expérience ce soir, en prenant une amende pour avoir, paraît-il, brûler un feu (En fait nous nous sommes arrêtés juste un peu après n'ayant pas vu une bifurcation, après nous être copieusement perdus)

Mais revenons en arrière. Léger farniente le matin au bord de la piscine. Léger car nous préparons en même temps notre parcours de la journée. On se donne un but: le mont BATUR, au nord de LEGIAN.

Nous allons devoir traverser BALI du Sud vers le Nord. Une véritable expédition, mais nous connaissons une partie du trajet et jurons de filer droit au but sans arrêt pour d'éventuels achats.

etalage_fruitCependant, il y a, sur notre route, le village de SAKAWATI et son marché! On ne peut, bien évidemment, pas éviter d’y faire une halte que nous nous promettons de courte durée. (Durée de l'arrêt 2H ! avec le repas dans un warung). Marché alimentaire qui regorge de légumes, d'oeufs, de cacahuètes, d'épices, de gâteaux... Une explosion de couleurs et de senteurs! Marché aux arts où foisonnent tissus, sarongs, batiks, objets d'art sculptés en bois ou en os. Les allées, entre les échoppes, sont étroites, sombres et ne laissent passer qu'une personne. C'est l'étuve mais tellement attirant et captivant que l'on rode admirant chaque chose. Nous nous perdons et nous retrouvons sans cesse, au gré de nos arrêts, mêlés intimement à cette foule chaleureuse, complètement immergés dans cette ambiance. On marchande et nous voilà repartis avec une frise en bois aux couleurs ambrées et le masque d'une divinité balinaise dont la finesse des traits nous a séduits. Bien sûr, nous adorons et nous sommes ravis comme des enfants par nos achats!

paysan

Nous repartons direction UBUD où là nous bifurquons vers un nouveau chemin en direction de TEGALALANG. Nous montons. C'est la campagne, plus de boutiques mais des paysans qui travaillent, amassent et descendent le bambou sur leurs épaules pour les hommes, sur leurs têtes en des amas vertigineux quand il s'agit de femmes. Nous sommes épatés par ces amoncellements dont l'équilibre nous semble à la fois si précaire et si assuré. Tout est dans la souplesse de la démarche semble-t-il. La route est difficile, pleine de trous et d'ornières. Nous roulons lentement et nous montons toujours.

Autour de nous, des paysages de rizières absolument fantastiques. Des vallées entières travaillées avec minutie, strates par strates pour, pour pouvoir en ondulant en formes harmonieuses, épouser la courbe du terrain. Un vert très pur au milieu d'une jungle de palmiers et de bananiers.

Nous arrivons à TAMPASKIRING. Beau temple au fond d'une vallée. Vieilles pierres où rôdent les dieux et les déesses, eau sacrée à la transparence limpide émergeant d'une source de rochers, où s'ébattent les gens de SEBATU. Hier et aujourd'hui intimement mêlés en un toujours.

Nous repartons vers notre but, le mont BATUR. Bientôt, nous le voyons. Nous y sommes. Le volcan toujours en activité et aux versants dénudés, contraste saisissant avec la végétation touffue qui l'entoure, s'élève majestueux à presque 2000 mètres d'altitude, au milieu de l'ancien cratère maintenant rempli par les eaux d'un lac au bord duquel se trouve le village de KEDISAN. Au programme, un petit arrêt était préconisé. Un des plus beaux et des plus grands temples de BALI est celui de BATUR à 1715 M d'altitude, PURA ULUN DANU. Nous tombons sur une importante cérémonie religieuse. On s'engouffre sarongs autour des reins et écharpes à la taille. Beaucoup de monde. En blanc, en jaune, dorée, rouge... Musique, paroles sacrées, prières, offrandes de fruits, de fleurs... Christine mitraille, va et vient, cherche les meilleurs endroits. Elle est très contente. Inoubliable.

fete_religieuse

Trop tard pour aller jusqu'au cratère. Nous redescendons les yeux éblouis et la tête pleine d'images lumineuses que nous emportons comme un trésor. Il est presque 18 heures et la nuit tombe. Sur notre route, nous croisons une multitude de balinais parés de vêtements d’un blanc immaculé, se rendant sur leur vespa ou à pieds pour certains, au temple.

mont_batur

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