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Carnets de voyage
14 septembre 2006

DIMANCHE 21

Dernier jour. Le temps passe très vite. Nous avons décidé , pour ce dernier jour, de ne pas nous aventurer trop loin et de rejoindre Cayenne dans l’après-midi.

Un peu de piscine, le matin. Mais le ciel est couvert et le vent souffle. Alors nous décidons de chercher un petit restaurant dans Kourou. Ce sera dans le vieux Kourou, du coté du dégrad d’où nous sommes partis pour les îles du Salut. Les rues sont quasi désertes. La plupart des restaurants guyanais et créoles sont fermés. Coté nonchalant de la vie guyanaise. Finalement nous entrerons, pour le plus grand bonheur des enfants, dans un restaurant de pure tradition française. Les enfants sont ravis.  Il y a au menu : viande rouge avec sauce à base de crème fraîche, champignon. Pour ce qui nous concerne, nous resterons local et choisirons un poulet boucané, manière si spéciale de faire cuire à la fumée volaille et poisson.

Les restaurateurs sont des gens sympathiques et nous font voyager dans le temps. Nous parlons vacances prochaines, Afrique noire, Gabon où ils ont vécu quelques années. Enchantement. Nous ne sommes pas encore rentrés que déjà nous pensons au prochain voyage, que, déjà, nous nous transportons, par la pensée sur un autre continent.

Nous partons direction Cayenne que nous atteignons en début d’après-midi . Ville de contraste avec ses maisons créoles, souvent colorées en rouge ou vert. Toujours en bois et au toit rouillé. C’est Dimanche, il n’y a pratiquement personne dans les rues. Nous ne savons trop quoi faire. Il nous reste environ 7 heures devant nous avant de devoir rejoindre l’aéroport.

Alors, direction la côte qui devient au fur et à mesure que nous avançons de plus en plus sauvage. Ca et là, des baraques, des masures plutôt,  le mot n’est pas trop faible, plantés en bordure de l’océan devant lesquelles se dressent de façon anachronique, d’énormes antennes paraboliques. Ce sont, paraît-il des pêcheurs brésiliens qui se sont le plus souvent installés en ce lieu. Ils vivent ici dans le plus grand dénuement mais peuvent recevoir des dizaines de chaîne de télévision différentes.

Ici règnent en maître palétuviers et mangrove, avant goût du grand marécage de Kaw que nous apercevons au loin. Dommage que nous n’ayons pas le temps de nous y aventurer. Il est certain que la véritable âme guyanaise se cache au fond de ces marécage, au coeur de la forêt que nous n’avons fait qu’effleurer un bref moment, le long des fleuves... Il y a quelque chose de mystérieux, de bizarre, d’envoûtant qui se dégage de cette côte qui est en fait un gigantesque marécage.

Retour sur Cayenne où les enfants dîneront puis direction Rochambeau et l’aéroport...

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